Laurent Wagschal se soucie beaucoup de la qualité du son, velouté, rond et sensuel, quelle que soit l'œuvre interprétée. Cala nous vaut d'inoubliables Nocturnes, Barcarolles et Préludes, mais même dans des pages plus extraverties comme les Valses-Caprices, ou dans les Impromptus, il conserve ce mystère chaleureux de la sonorité sans rien céder sur le dynamisme. Cette nouvelle intégrale marquera un moment important pour la redécouverte du piano fauréen.
Jacques Bonnaure - Classica, octobre 2024

Laurent Wagschal ne jouera pas son Fauré sous l’abat-jour : un vaste meuble admirablement réglé fait résonner son grand jeu si plein de caractère, aux dynamiques si amples, allant en une seconde du murmure à l’éclat au point que le vertige risque souvent de saisir l’auditeur. Mais c’est tout Fauré qui transporte ici vers l’ivresse, sans oublier de faire chanter les entrelacs d’une polyphonie rarement aussi exposée : écoutez sa lecture magistrale de Thème et Variations.
Jean-Charles Hoffelé - Artalinna, octobre 2024

Parution le 4 octobre 2024 - Indésens Calliope IC058

Les deux musiciens présentent une entente parfaite, l'esprit même de la musique de chambre. Le piano de Laurent Wagschal accompagne la soliste dont la belle sonorité sert ces partitions dont on ne se lasse pas tant elles s'inscrivent au sommet de l'art du compositeur. Bien sûr, les deux sonates sont des pièces maîtresses, et les artistes en rendent la beauté musicale et formelle, mais les petites pièces sont interprètées avec poésie, finesse et sens des couleurs.
Pierre-Jean Tribot - Crescendo Magazine, 18 juillet 2024

On retrouve ici l'expressivité chaleureuse, la légèreté de touche et la clarté du jeu de Pauline Bartissol, pédagogue recherchée et instrumentiste accomplie dont la participation à d'importants disques Saint-Saëns et Vierne a été justement remarquée. La sobriété et l'équilibre du dialogue avec Laurent Wagschal s'accompagnent d'une fermeté de trait et d'une franchise d'accents propices à servir la musique de Fauré. Leur éloquence sans apprêt en exalte le sentiment pudique mais soutenu.
Gérard Belvire - Classica, septembre 2024

Comment rendre justice à Fauré ? En le jouant comme nos deux complices, sobrement, sans jamais négliger la ligne, sans surcharge inutile qui serait contresens, sans affadir les sentiments, sans en négliger la profondeur.
Jean Jordy - Utmisol, novembre 2024

Paru le 28 juin 2024 - Indésens Calliope IC051

Avant la publication de l'intégrale dont il vient de terminer l'enregistrement, et qui comprendra des inédits, Laurent Wagschal, depuis longtemps reconnu comme un des meilleurs spécialistes de la musique française, publie un échantillon de son travail. Il aborde Fauré avec une remarquable et très louable simplicité. Les tempos sont allants, le style clair accentue le côté solaire du compositeur, que l'on a trop souvent dissimulé sous des maniérismes fin de siècle. A écouter cette interprétation, on se demande parfois si Jankélévitch n'avait pas exagéré l'aspect clair-obscur de Fauré, dont la musique, quoique très subtile, était somme toute plus claire qu'obscure et toujours fermement dessinée.
Jacques Bonnaure - Classica, juin 2024

Laurent Wagschal est admirablement entré dans l’univers du maître dont il partage sans doute le goût pour la discrétion, fuyant les effets faciles au profit d’un jeu plein de retenue tout en étant subtilement expressif. Son objectif est de rendre justice à Fauré, souvent mal compris, faute d’avoir pris le temps de faire le silence autour de ces notes qui s’égrènent telles des perles à l’orient discret et pourtant lumineux. On s’imagine dans le salon, en petit comité de passionnés, se régalant de l’atmosphère créée par le pianiste en accord avec le compositeur. Ce CD est un véritable bijou préfigurant le meilleur de l’intégrale à venir.
Danielle Anex-Cabanis - Utmisol, octobre 2024

Paru le 21 juin 2024 - Indésens Calliope IC047

Jiyoon Park, premier violon du Philharmonique de Radio-France, grave l'œuvre pour violon et piano de Fauré avec un fin connaisseur du répertoire français. Leur lecture de la sonate op. 13 se veut libre, fluide comme improvisée. Les deux complices privilégient les nuances piano (très beau début de l'Andante). Dans le scherzo, très réussi, on admire la netteté des notes répétées au piano et l'articulation de la violoniste à un tempo très rapide.
Thomas Herreng, Diapason, octobre 2024

Parution le 11 octobre 2024 - Indésens Calliope IC054

Saint-Saëns, Fauré, Chaminade, Debussy, Dupont, Ravel, Satie, Schmitt, Bonis, Séverac

Au fil de ce parcours, on apprécie une musique française qui est à son affaire dans des petites formes comme une succession de saynètes imagées, poétiques et souvent parfumées. L'écriture, que soit des chefs-d'œuvre de Ravel et Debussy ou des pièces rares de Dupont et Séverac, est toujours racée et élégante, tirant du piano les capacités narratives les plus aiguisées. Laurent Wagschal est un guide idéal au fil de ces mondes poétiques et suggestifs, mariant la culture du style et la hauteur de l'inspiration. Certes c'est un album en forme de carte postale, mais parcourir ce livre musical en admirant les couleurs vives et éclatantes de ces musiques est un régal.
Pierre-Jean Tribot - Crescendo, 3 novembre 2023

Ce nouveau volume de la série Paris 1900 réunit des pages pianistiques très connues pour certaines, très méconnues pour d'autres mais l'esprit est d'illustrer le foisonnement esthétique de la Belle Epoque. Laurent Wagschal est depuis longtemps très présent dans la discographie de la musique française de cette époque. Sa technique est évidemment impeccable mais surtout aisée, la sonorité soyeuse et la gestion des tempos souple et toujours de bon goût, de sorte que ce programme procure un plaisir de chaque instant.
Jacques Bonnaure - Classica, décembre 2023

Laurent Wagschal plays a program of mostly programmatic, tone-painting or impressionistic pieces. The Franch pianist is a delicate, sensitive musician who makes the beauty of the works and their moods audible, from the finest sensuality to the plum life in "Ménétriers et glaneuses" or the so special rhythm of Satie. He is able to combien elegance, refinement and beauty of sound very skillfully, presenting a program as diverse as it is coherent in the end. Remy Franck - Pizzicato, 10 novembre 2023

Paru le 10 novembre 2023 - Indésens Calliope IC015

La sonate pour violon et piano en sol mineur demande un engagement total du violoniste, Nathan Mierdl, dont l'interpétation est remarquable. Le pianiste, Laurent Wagschal, tient un rôle tout aussi capital que le violon. Nous avons été captivés, entre autre, par le début du second mouvement qui fait jouer le violon dans le registre grave. Toute l'écoute de l'œuvre est captivante par sa force et son énergie.
La sonate pour violoncelle et piano en si mineur propose un langage plus moderne. Pauline Bartissol fait chanter et presque gémir son violoncelle dans cette pièce aux accents parfois dramatiques, expression des souffrances de Vierne face aux épreuves de sa vie selon certains commentateurs.
Pierre-Jean Schoen - Utmisol, 11 avril 2023

L'ensemble Le Déluge est un maître de cérémonie musical parfait en termes de style et d'écoute. Dans son ensemble, sur la musique de chambre de Vierne, cet album n'a pas d'équivalent à part la somme gravée pour le label Timpani, il y a près de 30 ans. Une belle proposition cohérente et de très haut niveau.
Pierre-Jean Tribot - Crescendo, 20 mars 2023

L'inestimable Sonate pour violoncelle et piano en si mineur date des années 1910-1911, une période emplie de douleur et d'épreuves. Vierne la pare d'une ferveur incandescente, lui offre une structure formelle accomplie et un discours des plus concentré et habité. Son premier mouvement débute par un court Poco lento rapidement suivi d'une section Allegro moderato où le violoncelle, d'abord ténébreux et décidé devient mélodieux et passionné. Métamorphose que la violoncelliste Pauline Bartissol défend avec talent. Le Molto largamente appartient aux meilleures pages de la musique de chambre française que Vierne construit sur une inspiration pénétrante et ardente que Bartissol et Wagschal magnifient de part en part.
La beauté du timbre et la précision de l'expression dues au hautbois dans le bref Largo e Canzonetta doit particulièrement aux qualités d'Alexandre Gattet, magnifique.
Jean-Luc Caron - Resmusica, 14 avril 2023

Tous les instrumentistes sont à louer. Plus qu'une découverte, un disque très prenant de musique si française.
Thierry Vagne - Musique classique & Co, 13 avril 2023

Paru le 31 mars 2023 - Calliope CAL22107

Grand spécialiste de la musique française de cette époque, qu'il a abondamment défendue et enregistrée, Laurent Wagschal garde l'équilibre entre la surcharge expressive et un style plus idiomatique, retenu et délicat, en particulier dans les préludes, où il trouve la juste formule.
Jacques Bonnaure - Classica, novembre 2022

Les Douze préludes (1914-1915), grand chef d'œuvre pianistique du compositeur, témoignent d'une force d'inspiration et d'une grande inventivité de l'écriture. Laurent Wagschal est un interprète idéal combinant la maîtrise technique à la hauteur de vue narrative. Très bien enregistré, ce disque s'impose comme la meilleure porte d'entrée pour apprécier les œuvres pianistiques de Louis Vierne.
Pierre-Jean Tribot - Crescendo, septembre 2022

Laurent Wagschal joue sur cet album avec la lumière et les contrastes, dans un style puissant et inspiré. Au-delà de ce remarquable talent pour faire revivre certaines œuvres oubliées, il faut saluer cette capacité de dépoussiérer cette matière pour atteindre une forme de justesse tout à fait saisissante. Laurent Wagschal arrive à alterner les passages délicats et ceux très tempétueux avec un naturel déconcertant. Ce phrasé sûr et contrasté fait merveille. L'atmosphère dramatique, mais en même temps souvent chantante, confinant parfois presque au lyrique, nous émerveille. Quand la justesse s'installe dans une interprétation, il n'y a finalement pas grand chose à dire de plus.
Joël Chevassus - Audiophile-Magazine, octobre 2022

Les couleurs sombres de ces compositions et leur mélancolie sont bien exprimées dans les interprétations sensibles de Laurent Wagschal. Un bel hommage à Louis Vierne et à sa musique pour piano.
Remy Franck - Pizzicato, septembre 2022

Paru en septembre 2022 - Calliope CAL2193

Debussy, Roussel, Bonis, Chaminade, Caplet, Fauré, Ravel

Paru en mars 2022 - Indésens INDE153

Fernand Andrieu, Gabriel Pares, Georges Hüe, Guillaume Balay
Guy Ropartz, Jean-Baptiste Arban, Jules Charles Pennequin
Philippe Gaubert, Théo Charlier, Donald Hunsberger, Joseph Colombo

Paru en mars 2022 - Indésens INDE152

Saint-Saëns, de Bréville, Godard, Vierne, Paul Pierné, Gaubert
Koechlin, Fauré, Franck

Paru en avril 2022 - Indésens INDE155

Ensemble le Déluge
Pauline Bartissol (violoncelle) - Pierre Fouchenneret, Sébastien Surel & Ayako Tanaka (violon)

Laurent Wagschal fait office de véritable colonne vertébrale à cette très recommandable intégrale, servie de surcroît par des interprètes de grande classe. C'est lui qui amène cette articulation, ce chant et cette pulsation qui font qu'on voyage d'un bout à l'autre de ce petit marathon musical de 3 heures et 30 minutes sans voir le temps passer. Plus que recommandable, je dirais indispensable !
Joël Chevassus - Audiophile-Magazine, 08/04/2021

Une réalisation musicale tout en intériorité, épure et pudeur. Ce lyrisme contrôlé, cette pédale sobre et ce clavier clair vont droit à l'essentiel, soulignant la perfection de la forme et la beauté de la ligne mélodique. Tout en partage et délicatesse, ce nouvel album rend un hommage captivant à Saint-Saëns, cent ans tout juste après sa disparition.
Fabienne Bouvet - Classica, mai 2021

Paru en mai 2021 - Ad Vitam Records AV210215

Les solistes de l'orchestre de Paris évoluent dans cette musique avec une facilité et une aisance qui se jouent des difficultés techniques et stylistiques tout en faisant ressortir toutes les subtilités de l'écriture française du compositeur. Ils sont tous secondés à la perfection par les pianistes Pascal Godart et Laurent Wagschal et des instrumentistes tirés des pupitres de cordes. Une entreprise, incontestablement majeure au niveau musical, instrumental et patrimonial.
Pierre-Jean Tribot, Resmusica 06/04/2010

Artisans de ce projet, les solistes de l'Orchestre de Paris déploient un zèle louable dans la mise en valeur de ces miniatures pleines de charme, conçues pour flatter le talent des instrumentistes et l'agrément des salons. Chapeau à Laurent Wagschal pour le soin et l'intelligence délectables avec lesquels il calibre sa partie d'un opus à l'autre.
François Laurent, Diapason mai 2010

Lumière, fluidité, légèreté, une fête de tous les instants.
Jacques Bonnaure, Classica mai 2010

Paru en avril 2010, réédité en 2021 - Indésens INDE149

Le label Indesens réunit à nouveau les solistes des pupitres de vents de l'Orchestre de Paris pour un album consacré à des pièces de compositeurs français. Venant après des intégrales majeures de la musique de chambre avec vents de Saint-Saëns, Poulenc et Schumann, ce nouveau disque est une belle promenade musicale à travers quelques merveilles signées par des compositeurs connus (Roussel, Messager, Koechlin, d'Indy...) ou moins connus du grand public (Taffanel, Bozza...). Même si ces compositeurs ne sont pas de la même génération ou de la même école, ils se rattachent indubitablement à une tradition française par leurs saines et plaisantes mélodies et par un ton à la fois sérieux mais aussi léger quand il ne verse pas dans le second degré et l'humour corrosif comme avec Jean Françaix. Les solistes de l'Orchestre de Paris sont exceptionnels : Vincent Lucas à la flûte, Alexandre Gattet au hautbois, Philippe Berrod à la clarinette, André Cazalet au cor et Marc Trénel au basson. Magnifiquement accompagnés par l'attentif et subtil Laurent Wagschal, ils subliment et cisélent ce panorama de grandes musiques.
Pierre-Jean Tribot - Crescendo, 05/01/2021

The soloists of the Orchestre de Paris have recorded a varied programme of French works for Indésens. The repertoire is mostly light-hearted, playful, entertaining and elegant, sometimes pastoral, always typically French. Highlights are Taffanel's ravishing Andante Pastoral, Roussel's lively Divertissement and the burlesque piece L'Heure du Berger by Jean Françaix. The whole programme is played vividly, sensitively, colourfully and at a high musical level. A real feast for the ears!
Remy Franck - Pizzicato, 29/12/2020

Paru en décembre 2020 - Indésens INDE142

Godowsky was one of the great piano transcribers and this is a cleverly programmed bran tub which picks some of the best ; there is so much to admire about Wagschal's grasp of and complete empathy with the genre that comparisons become irrelevant. His handling of Godowsky's multi-layered voices is masterly and the variety of tone and touch he brings to the Schumann, Albéniz, Saint-Saëns and six Schubert transcriptions is most sensitively judged. He both charms and swaggers in Wein, Weib und Gesang; here and in The Star-Spangled Banner he is not afraid to unleash the full resources of his well-recorded piano. Altogether, 76 minutes of hyphenated Godowsky pass very quickly indeed in the hands of this gifted pianist.
Jeremy Nicholas - Gramophone, Oct 2016
Most fascinating here is Bach's G minor sonata for solo violin, in which the first movement is an entirely original meditation " Laurent Wagschal plays them with clarity and definition " which is admirable.
Nicholas Kenyon - The Guardian, 23rd Oct 2016
French pianist Laurent Wagschal shows that true virtuosos have to be also excellent musicians. He plays his Godowski arrangements in a rather restrained manner, finding for each piece the suitable tone.
Guy Engels - Pizzicato, 25/10/2016

Paru en septembre 2016 - Evidence Classics EVCD026

avec Solenne Païdassi, violon & Henri Demarquette, violoncelle

Destinée tristement singulière que celle de Louis Thirion, la destruction de sa maison et de ses partitions durant la Grande Guerre, puis le décès de son épouse en 1920 plongèrent ce disciple de Ropartz dans un silence créatif total jusqu'à sa mort en 1966. Laurent Wagschal donne aux brefs mouvements de la sonate pour piano, la plus concise, son équilibre et sa réelle grandeur malgré sa brièveté. Henri Demarquette confère à celle pour violoncelle un souffle généreux qui la place au rang de celles toujours trop méconnues de Magnard, Ropartz ou Vierne. Enfin Solène Païdassi, lauréate du Concours Long-Thibaud 2010, parcourt avec élégance la très singulière sonate pour violon. Une belle découverte
Jean-Claude Hulot, Diapason octobre 2020

Laurent Wagschal, toujours prêt à s'embarquer pour des destinations rares, défend magnifiquement la sonate pour piano (1906). En la composant, Thirion a peut-être pensé à celle, immense, de Dukas, dont nous retrouvons ici, dans un cadre moins vaste, certains procédés d'écriture, et surtout un ton lyrique, voire héroïque. La Sonate pour violon et piano, créée en 1911 par George Enescu, nous révèle un compositeur au caractère trempé, soucieux d'utiliser pleinement les ressources de l'harmonie moderne sans renoncer à une ligne claire laissant bien percevoir la structure du discours. On retrouve Solène Païdassi, dont chaque nouvel enregistrement prouve la maturité et la musicalité. La Sonate pour violoncelle et piano (1912) intègre des éléments plus modernes sans se détourner de l'esthétique antérieure. Le résultat ne manque pas d'intérêt, d'autant que Henri Demarquette s'y montre convaincant.
Jacques Bonnaure, Classica septembre 2020

Paru en juin 2020 - Forgotten Records FR1750

Un pianiste singulier, empreint d'un étonnant charisme. Ses Nocturnes de Fauré parus en 2009, avaient intrigué par leur tour personnel et introspectif. En consacrant un disque au compositeur Gabriel Pierné, Wagschal se démarque résolument du lot : ce pianiste possède un toucher sensible, coloriste et élégant, quoique mélancolique, et une intelligence naturelle de cette météorologie de climats propre à la musique française. Un disque essentiel.
Marie-Aude Roux, le Monde 5/09/2010

Comme dans ses précédents enregistrement de Florent Schmitt et Gabriel Fauré, Laurent Wagschal se montre très sensible aux irisations sonores qui font tout le charme français de ces œuvres, sans négliger, surtout dans les Variations, la construction d'ensemble, solidement maîtrisée ni l'intensité affective de certains passages, où tout à coup, Gabriel Pierné nous dévoile de douloureux climats romantiques.
Jacques Bonnaure, Classica septembre 2010

Clearly, a superb pianist of great power and eloquence.
Bryce Morrison, Gramophone février 2011

Paru en juin 2010 - Timpani 1C1178

Rarement donnée en concert en raison de sa complexité et de ses dimensions, la Sonate constitue un des sommets du piano français. Laurent Wagschal en propose une interprétation frémissante, pleine d'allant dans les mouvements rapides, ce qui lui donne une noble gravité, tout en lui conférant un élan schumannien. Le mouvement lent est néanmoins une merveille de lyrisme introverti, plein d'élégance aussi dans le déroulement de son discours.
Jacques Bonnaure, Classica février 2014

Un maître disque à découvrir sans hésitation.
Jean Luc Caron, Resmusica 04/01/2014

Paru en novembre 2013 - Timpani 1C1211

avec Kazunori Seo (flûte), François Salque (violoncelle), Jong-Hwa Park (piano)

Paru en juin 2010 - Les Ménestrels LM-001

Laurent Wagschal reste partout maître du discours, les doigts aussi solides que la pensée est subtile. On apprécie la clarté de son jeu, sa poésie rêveuse, sa fraîcheur.
François Laurent, Diapason

Artistiquement, l'engagement de Laurent Wagschal ne laisse aucun doute, et l'on salue son courage en matière de choix artistiques hors du commun.
Nicolas Mesnier-Nature, Resmusica 05/01/2013

Laurent Wagschal aborde cette musique avec beaucoup de légèreté et de tact, sans jamais surinterprèter mais en se montrant très fidèle à l'esprit de ces pages précises, complexes et secrètes. Sur le DVD, un intéressant documentaire de 50 minutes évoque le compositeur à travers des interviews.
Jacques Bonnaure, Classica février 2013

Paru en octobre 2012 - Timpani 1C1194

Dans le 1er Nocturne, une voix attachante s'élève et donne envie de poursuivre le voyage. Une tonalité assez sombre et anxieuse s'impose ; choix plus que défendable. Un jeu ample, puissant quand il le faut, saisit aussi bien l'humeur des pages relativement mal aimées (Nocturnes n° 5 et 8) que du 6ème. La musique du dernier Fauré réussit à un interprète qui en apprivoise avec naturel l'étrangeté harmonique, dans l'émotion contenue des 10ème et 11ème, la tempétueuse noirceur du 12ème ou le lyrisme désabusé du 13ème..
Alain Cochard, Diapason n°572

Laurent Wagschal nous propose une lecture éclairée et inspirée de ces treize moments musicaux : dès le Nocturne n°1, en si bémol mineur, il nous immerge dans la gravité et la profondeur d'une page qui préfigure le climat du Requiem. Son toucher nous transporte encore plus dans l'exposition de la grande phrase initiale du Nocturne n°6 : le pianiste distille admirablement les transparences harmoniques de cette page. Pour les quatre derniers Nocturnes, dont le sublime opus 119, Laurent Wagschal se montre plus éblouissant encore : la délicatesse de l'articulation (qui évoque celle de Marcelle Meyer) se conjugue à une expression subtile des nombreuses syncopes, provoquant la rupture voulue par le compositeur.
Alain Steghens, Resmusica 18/05/2009

Paru en mai 2009 - UT3 Records UT3-015

avec Nicolas Dautricourt (violon), Alexandre Gattet (hautbois), Nicolas Baldeyrou (clarinette)
Antoine Dreyfuss (cor), Julien Hardy (basson), Quatuor Psophos

Paru en novembre 2011 - Les Ménestrels LM-002

Pas d'emphase inutile dans la sonate de Franck et une belle référence à inscrire aux côtés de Dumay-Collard (EMI) ou Ferras-Barbizet (DG). La jeune violoniste bénéficie évidemment du soutien de Laurent Wagschal, au jeu très naturel, précis et ciselé, qui connaît bien cette grande époque de la musique française, et montre une fois encore qu'il est l'un de nos grands pianistes actuels.
François Bonnaure, Classica

Paru en mai 2013 - Indésens INDE051

avec Nicolas Dautricourt (violon), Bertrand Raynaud (violoncelle)
Kazunori Seo (flûte), Nicolas Baldeyrou (clarinette), Jong-Hwa Park (piano)

Paru en février 2013 - Virtus Classics VTS-001

avec Hélène Tysman (piano), Eric Aubier (trompette), David Alonso (cor), Nicolas Prost (saxophone), Fabrice Millischer (trombone), Stéphane Labeyrie (tuba)

Laurent Wagschal et Hélène Tysman qui accompagne David Alonso, offrent à leurs partenaires un dialogue aussi riche que fructueux et font de ces enregistrements effectués en 2017 ou 2018 dans quatre studios ou auditoriums de la région parisienne un sérieux concurrent à la lecture historique de Glenn Gould.
Jean-Félix Marquette - Utmisol

The players are all well established in their fields and they offer confident, sensitive performances. Particular praise should go to the pianists: Laurent Wagschal, who plays in most of the works, and Hélène Tysman, who plays in the horn sonata. The recordings, made in a range of venues in and around Paris, are well-matched and provide a suitable recital room ambience.
Stephen Barber - MusicWeb International

La musique de chambre de Hindemith, trop mal connue, bénéficie pour cet album d'exécutions d'un niveau superlatif soulignant ses ressources inventives, techniques et esthétiques, entre 1939 et 1955. La gamme expressive qui les caractérise privilégie une certaine gaieté et transparence en ce qui concerne les bois et une vigueur et rigueur marquées pour les cuivres. Chacune de ces Sonates profite d'interprétations précises, inoubliables et légitimement engagées méritant de retenir à niveau égal les musiciens d'instruments à vents, sans oublier leurs collègues pianistes irréprochables.
Jean-Luc Caron - Resmusica, 14/12/2018

Paru en octobre 2018 - Indésens INDE110

Un bien bel hommage rendu par Vincent Lucas et Laurent Wagschal au compositeur français Philippe Gaubert (1879-1941). Compositeur mais également chef d'orchestre, flûtiste, pédagogue, directeur de la Musique à l'Opéra de Paris, un des chefs de file de l'école française de flûte dont l'excellence est reconnue, encore aujourd'hui, dans le monde entier. Un nom toutefois un peu oublié de nos jours du grand public, une omission heureusement réparée par ce superbe coffret de deux CDs proposés par le label Indésens qui poursuit son inlassable promotion de la musique française et des vents français. Le présent enregistrement présente l'intégralité des duos pour flûte et piano. Une musique typiquement française, élégante, limpide, déroulant son fil poétique tout au long d'amples mélodies au charme certain, bien qu'un peu désuet. Une musique délicieuse et délicate, chargée de rêve et de mélancolie, de virtuosité, de joie et de mystère, magnifiée par les deux interprètes installés dans un dialogue parfaitement équilibré où la rondeur et le chant élégiaque de la flùte répond aux attentes d'un piano discret mais omniprésent. Superbe !
Patrice Imbaud, L'éducation musicale juillet 2014

Autre atout: l'accompagnement de Laurent Wagschal pare de magnifiques demi-teintes la Ballade de 1927 et ne force pas le caractère joyeux du final de la 3ème Sonate.
François Laurent, Diapason septembre 2014

Paru en mai 2014 - Indésens INDE059

Par-delà une superbe maîtrise digitale, Laurent Wagschal témoigne d'un engagement poétique incessant. Crépuscules, Ombres : les titres disent le caractère secret d'un art que l'interprète perçoit intimement et sait transmettre au moyen d'une vaste palette de timbres, qu'il s'agisse du mystère oppressant de Cette ombre, mon image ou de l'éclat des Sylphides, menées avec une virtuosité scintillante quoique jamais démonstrative.
Alain Cochard, Diapason n°529

Rond, feutré et subtil, le timbre de Laurent Wagschal rend parfaitement justice au raffinement impressionniste de ces pièces, tandis que sa technique sans faille lui permet de surmonter avec une déconcertante facilité les terrifiantes embûches dont se hérissent les partitions florentines. Le soin apporté au détail est essentiel dans des partitions aussi chargées : cette interprétation visiblement mûrie avec une conviction passionnée en fait d'emblée une référence.
Michel Fleury, Classica n°77

Paru en janvier 2014 Timpani 1C1219 (Réédition de l'enregistrement paru en 2005 chez Saphir Productions)

Paru en janvier 2013 - Timpani 1C1200

Initiées par l'éditeur Jacques Durand, les trois sonates témoignent de la dernière période créatrice du compositeur. Les sonorités des musiciens de l'orchestre de l'Opéra font merveille dans ces trois partitions. On relève en particulier une Sonate pour flûte, alto et harpe absolument idéale de lumières évocatrices et de musicalité profonde. Dans la Sonate pour violon et la Sonate pour violoncelle, Frédéric Laroque et Raphaël Perraud possèdent le vécu et le sens philologique de cette musique. Le sens de la cohésion et la passion de faire de la musique ensemble sont au service du superbe Quatuor de jeunesse. La prise de son est très belle et restitue bien la présence et les timbres des instruments.
Pierre-Jean Tribot, Resmusica 10/05/2007

L'interprétation s'impose par le respect des textes, la beauté des sonorités et l'équilibre des timbres.
Jean Roy, Le monde de la Musique n°320

Paru en mai 2007 - UT3 Records UT3-010

On tombe sous le charme du quintette dans la lecture que nous offrent Laurent Wagschal et les vents d'Initium : la confidence amoureuse du piano au cœur du mouvement lent, les accents rustiques de la danse montagnarde qui colore le finale d'une joie qu'on devine fragile.
François Laurent, diapason novembre 2014

En raison de la discographie très lacunaire et souvent épuisée de Magnard, ce remarquable ensemble est à marquer d'une pierre blanche.
Jacques Bonnaure, Classica novembre 2014

Written in 1909/10 the compact Cello Sonata in A major, Op. 20 is cast in four movements and lasts just under half an hour. Written after his opera Bérénice this is amongst the finest of French cello sonatas. It is a highly attractive and compelling work and has been recorded several times. Cellist Camille Thomas with Wagschal, a dedicated partnership, shine in this score, communicating passion and vitality from start to finish.
Michael Cookson, MusicWeb-International.com 2014.11.14

Paru en septembre 2014 - Timpani 4C4228

Nos interprètes, l'Ensemble Initium, le Quatuor Ardeo et le pianiste Laurent Wagschal captent l'esprit par la lettre, 100% français, et magnifient une école et une écriture d'un très haut niveau. L'équilibre se maintient tout le long des présentations, l'échange des voix forme une tapisserie aux motifs dessinés avec netteté. L'exigence d'écoute fait que l'on reviendra plusieurs fois vers la musique avec vents de Caplet et que l'on y redécouvrira d'autres trésors. Un travail soigné en tous points, comme on les aime, qui fait suite à un volume de mélodies lui aussi très réussi.
Nicolas Mesnier-Nature, Resmusica 09/05/2013

Paru en avril 2013 - Timpani 1C1202

Paru en mai 2012 - Indésens INDE040

Paru en 2001 - Erato Warner Music Japan WPCS 10970

Violoniste et pianiste s'engagent, avec une inépuisable générosité, dans un dialogue viril, où dominent la liberté de ton, l'espièglerie farouche et une vibrante intensité. Techniciens sans faille, ils peuvent construire en toute sérénité une interprétation aérée, vive, à l'articulation limpide et aux phrasés intelligents et précis.
Xavier Rey, Classica n°57

Dans Mythes, les deux interprètes font preuve d'imagination, livrant avec fluidité l'originale virtuosité et l'alchimie de timbres de cet ensemble magnifique. Œuvre de jeunesse, la Sonate affiche une étonnante maturité de langage. Les deux jeunes artistes s'y engagent avec une passion juvénile, dans une vision émouvante et réfléchie, qui n'est pas loin d'atteindre la poignante intensité de la version légendaire d'Oïstrakh et Yampolski (1954).
Jean-Michel Molkhou, Diapason n°508

Paru en septembre 2003 - Saphir Productions LVC 001035

Paru en novembre 2012 - Indésens INDE045

avec Johanne Cassar (soprano) et Sodi Braide (piano)

Laurent Wagschal qu'on connait pour son jeu raffiné et la dévotion qu'il met à la révélation d'un répertoire français peu fréquenté. Il ne manque pas ici à sa réputation, particulièrement quand la musique devient plus difficile comme dans les Mélodies françaises sur des poèmes de Paul Fort (merveilleux carillon de Cloche d'aube) ou lorsqu'il faut installer une atmosphère, pour discrète qu'elle se fasse, comme dans les deux mélodies de Francis Jammes
Fred Audin, classiqueinfo-disque.com 16/11/2012

Grâce à Laurent Wagschal et Sodi Braide rayonne enfin la lumière chaude de l'île de Beauté si chère au compositeur.
François Laurent, Diapason janvier 2012

Paru en novembre 2011 - Indésens INDE037

Laurent Wagschal a dans cette page brillante et volubile l'occasion de briller par sa musicalité et la souplesse de son geste.
Philippe Simon, Répertoire n°155

L'engagement des interprètes reste remarquable : violon nerveux mais très pur, piano malicieux et cordes trépidantes créent une ambiance festive qui ne peut pas déplaire.
Jérôme Bastianelli, Diapason n°490

Paru en février 2002 - Calliope CAL 9896

Ecrites respectivement en 1943, 1944 et 1947, les trois premières des six sonates pour violon et piano de Weinberg se caractérisent par un caractère détendu et lyrique qui ne laisse pas entrevoir que l'artiste qui écrit ses pages a fui son pays natal pour échapper au ghetto et à la mort, trouvant un refuge d'une sûreté relative en URSS et un soutien sans faille avec Chostakovitch qui deviendra son ami. Agnès Pyka et Laurent Wagschal sont en affinité avec cette musique, qu'ils interprètent soit de manière légère, délicate et presque lumineuse quand elle se veut souriante, soit avec une sobriété éloquente quand le pathos dont elle est nourrie affleure pudiquement à la surface des notes.
Jean-Christophe Le Toquin, Resmusica 11/10/2018

Listening to these compelling performances, there's no doubt in my mind that Pyka and Wagschal are fully inside this music and entirely attuned to the Weinberg idiom. They're graced with a sympathetic acoustic and fine instrumental balance.
Stephen Greenbank, MusicWeb International 04/01/2014

Paru en mai 2018 - Arion ARN68839

C'est à la fois un très beau parcours dans le répertoire français et l'occasion de découvrir deux musiciens exceptionnels, parvenus à développer l'entente qui fait les duos légendaires. Un disque qui mérite un coup de chapeau.
Gaëlle Plasseraud, Pianiste n°19

Après sa réussite dans le Concert de Chausson, Laurent Wagschal se montre une nouvelle fois un chambriste inspiré, et on espère l'entendre prochainement en soliste.
Jérôme Bastianelli, Diapason n°497

Outre des qualités instrumentales et techniques plus qu'évidentes, les deux jeunes interprètes ont suffisamment d'imagination pour caractériser et même exalter le style particulier de chaque sonate. Leur entente parfaite, leur vigueur sans violence et surtout leur splendide couleur sonore font merveille dans ce répertoire.
Jacques Bonnaure, Répertoire n°161

Paru en mai 2002 - Lyrinx LYR 206

Paru en mai 2009 - Maguelone Mag 111.176

avec Nicolas Prost & Anne Lecapelain (saxophone)

Paru en novembre 2011 - Saphir Productions LVC1123

Mit dem französischen Pianisten Laurent Wagschal hat Münch einen kongenialen Interpreten gefunden, der einfühlsam und nuanciert alle Farben des Klaviers zum Leuchten bringt.
Heinz Braun, Klassik heute 10/02/2014

Paru en novembre 2013 - Edition Prometheus PMT 1036

Laurent Wagschal, merveilleux de nuances et de richesse d'intention, possédant un jeu perlé d'une grande beauté sonore, qu'on connaissait déjà grand soliste, mais ici éminent chambriste, sachant doser à la perfection son rôle d'accompagnateur quand il faut résister à l'envie de se mettre en avant pour servir au mieux ses partenaires, tel Raphaël Perraud, souverain dans la Sonate pour violoncelle.
Fred Audin, classiqueinfo-disque.com 24/06/2011

Maurice Emmanuel fait partie de ces compositeurs passés aux oubliettes de l'histoire de la musique. La faute à Debussy (dont il fut proche), Ravel, Fauré. Car cet érudit, homme de lettre et musicologue (auteur d'une thèse sur les danses de la Grèce antique), professeur d'Olivier Messiaen et d'Henri Dutilleux, fut aussi un compositeur parcimonieux et exigeant, ne conservant qu'une trentaine de ses œuvres. Parmi elles, le florilège retenu par les excellents chambristes de ce disque, dont on salue la réussite musicale et la réhabilitation historique.
Marie-Aude Roux, le Monde 15/04/2011

Paru en janvier 2011 - Timpani 1C1167

Paru en 2006 - Saxiana production LPW03SA

The Piano Trio in A minor doesn't push any musical boundaries but establishes itself firmly in the idiom of its time. An impetuous unison theme on the strings opens the trio which soon settles into a section of calm that the composer develops. This playful back-and-forth continues until the movement closes with a final, agitated flourish. For the scherzo that follows, the piano takes center stage with a lively theme that is accompanied by the strings. The slow movement is especially moving with its somber, unison strings treading out a plaintive melody before the violin and cello begin to answer each other over the flowing piano accompaniment. There is real beauty in this music and this ad hoc trio of players conveys it superbly. The animated finale closes thing out in a very French-sounding manner bringing to mind Debussy in an upbeat mood. Altogether, a splendid piece of music to which I will return. Highly recommended
Mark Novak, Fanfare
The Piano Trio won a prize from the Société des Compositeurs de Musique. It had its first outing in Paris on 25 March 1911 with Thirion himself at the piano. The first movement's impetuous narrative has a passionate and highly romantic sweep, it's 6½ minute duration bears testimony to a concision of ideas. The scherzo is easygoing and genial, and doesn't seem to have a care in the world. Again the slow movement is positioned third. Introspective and reflective, time just seems static. Wagschal and co. luxuriate in the sumptuous lyricism of the music. The dance-like finale is upbeat and joyous, it's sun-soaked lyricism particularly alluring.
Stephen Greenbank, MusicWebInternational octobre 2016

Paru en mars 2016 - Timpani 1C1237

Avec Hélios Azoulay et l'Ensemble de Musique Incidentale

Œuvres d'Emile Goué, Germaine Tillion, Hans Krasa, Ilse Weber, Robert Dauber, Karel Berman, Gideon Klein, Viktor Ullmann

Les sept musiciens de l'Ensemble de Musique Incidentale, dont Azoulay lui-même à la clarinette, sont à la hauteur de la perfection de compositions d'un immédiat accès, le plus souvent brèves, allant droit à l'essentiel. Les déchirantes Berceuses d'Ilse Weber (que l'infirmière qu'elle fut à Terezin chanta jusqu'à la chambre à gaz pour les enfants dont elle eut la charge) ponctuent quatuors, trios, sérénades, piano solo où les fantômes de leurs auteurs brisés n'en finissent pas de nous hanter : des renommés Krasa, Ullmann, Tillion, aux plus méconnus Gideon Klein (le 2ème mouvement de son Trio est le sommet d'émotion du disque), Emile Goué, Robert Dauber (sa classieuse Sérénade quasi hollywoodienne illumine un instant la grisaille), Karel Berman...
Jean-Luc Clairet, Resmusica 04/11/2014

Paru en 2014 Musiques d'outre-monde MOM08